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 [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue

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Yuria Shinin

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MessageSujet: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 12:11

[SUITE DE CE SUJET] [ORDRE : Yuria - Aaron - Lex]




...Nue au milieu de nulle part.
Le vent était sec. Le ciel se confondait avec le sol.



[PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue 347628201522



Cet endroit n'était pas... 'normal'. Mais où diable était-elle ?
Et que s'était-il passé ?


* Elle s'assit à la table que lui indiquait le patron, méfiante, prête à dégainer au moindre faux mouvement.
Quelque chose n'était pas normal ici... une odeur familière, mais qui remontait à tellement loin...
Elle eut un rire sarcastique, commençant à comprendre :

"Comment diable un simple patron de bar comme toi, fut-il plein aux as à présent, peut posséder ce genre de choses ?"

Guerrin (était-ce seulement son vrai nom) la regarda à son tour et sourit également :

"Tous les accès sont bloqués. Ton copain l'illusionniste n'aura pas le temps d'intervenir que tout sera fini, et que le colis -toi, en l'occurrence-, sera envoyé là où on m'a ordonné de le livrer.
- Hm, un service rendu, donc. Ca fait combien de temps que tu préparais ça ?
- ...Un moment. Je suis désolé que les choses se passent ainsi. J'ai été envoyé ici il y a un certain nombre d'années pour 'retrouver le spécimen 809 et le ramener' - moyennant des moyens de pression très efficaces, mais je n'ai pu m'y résoudre. Je m'attendais à autre chose. Tu m'es devenue sympathique, mais plus que tout, tu me ramenais de l'argent."


C'était tellement évident à présent... *



Retour dans le 'désert'.
Vraiment, quel lieu étrange, désolé... mort. Mais tellement familier, aussi.
Quelque chose brillait à ses côtés. Elle plissa les yeux et le ramassa difficilement à cause de toutes les multiples blessures qu'elle portait - ce qui réduisait fortement son champ d'action et la forçait à rester immobile pour le moment.

...Un petit bout de métal. Origine inconnue. Ne semblait même pas provenir de cette terre...
Yuria le tourna et retourna dans ses doigts, puis 'quelque chose' se passa.
Une espèce de magie, de chimie, de réaction pas possible... et son corps se recouvrit peu à peu d'une sorte d'armure légère (très), alors que tout ce qu'avait fait la jeune femme était de 'souhaiter un minimum de décence, lieu vide ou non'.



[PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue 417945Tenue



Elle sourit...


* Immobilisée, face contre terre, Yuria pestait contre sa naïveté.

Ce Guerrin, ou quel que fut son nom, était sacrément bien équipé. Drogues paralysantes, drogues permettant d'étouffer le Lien -le réduire à un silence radio- et pas mal d'autres choses dont elle ne soupçonnait même pas l'existence.
Elle s'était faite avoir comme une bleue.

A présent, son sort semblait clair... attachée (manière bondage) dans l'une des arrière-salles à l'isolation acoustique maximum du bar, le patron se préparant à 'relâcher' sur elle pas mal de ses anciens clients qui n'avaient pas réussi à 'l'oublier' ni à lui foutre la paix, ni à se montrer décents avec elle.
Les plus violents, donc.

Ricanement ironique de Yuria :

"Est-ce que c'était dans le contrat, d'abîmer le spécimen avant de le ramener je ne sais où ?
- Pas vraiment. C'est juste histoire que tu te tiennes vraiment tranquille. Et tu connais mes penchants sadiques, non ?"


Malheureusement oui.
Une confirmation inutile. Ce fut lui qui commença la torture.
Sous l'effet des différentes drogues et de l'intense douleur envahissant tout son corps, la vampire perdit conscience... *



La jeune femme secoua la tête et tenta de se débarrasser des croûtes de sang sur son corps, avant de tenter de se relever.
Hm... pari réussi.
Elle regarda Link qui s'était logé sur sa main, sa petite tête faite de Ténèbres dépassant de la surface de sa peau pour coller son petit nez contre celui de sa maîtresse. Celle-ci sourit et murmura au gecko, avisant sa nouvelle tenue :


"Tu diras à ton créateur qu'il n'est qu'un pervers."

C'était évident que le 'cadeau venait d'ailleurs'. Sacré bon titre pour un mauvais film.
Yuria se mit en marche, testant progressivement la solidité toute relative de ses jambes, à présent intriguée par ce qui l'entourait. Elle perçut une forme plus sombre au loin, sans doute un bâtiment - et décida d'en faire sa prochaine destination.

Pour le reste... ma foi, elle ne se souvenait de rien après les derniers mots de Guerrin, Dieu merci.
Et ce qui s'était passé, s'était passé. Pas moyen de changer ni de regretter.

'Guerrin'... un vendu. Un traître. Oh bien sûr, il n'avait pas été embauché par le HWI ni quoi que ce soit, et le 'Mamono's Rhapsody' ne dépendait pas directement de Niyara. Mais à l'avenir, ils devraient surveiller cela.
Yuria se doutait que l'homme était au service de celui dont on parlait encore et qui avait à présent 'intégré' Gaia. Ce fameux 'Alex Uzvirtch'. L'ennemi avait été si proche d'eux, tout ce temps - Dieu merci, il n'en voulait qu'à sa peau à elle. Plus aucun doute possible à présent...
...et même si elle était perdue au milieu de nulle part et pourrait se soucier un peu plus de son retour potentiel dans un lieu 'humanisé', la jeune femme savait tout autant qu'il était l'heure pour elle d'en savoir plus (sinon tout) sur son propre passé.

A cet instant également, l'effet de la drogue annihilant le Lien commençait déjà à s'estomper. Un espoir de plus pour elle...

Elle parvint au bâtiment après plusieurs minutes, sentant une soif normale (un besoin de son corps physique, donc), pénétra à l'intérieur et s'immobilisa sur place en contemplant les décombres - même si le lieu était plutôt bien conservé...


[PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue 436958hangarfacilitybyarenthild3d4kw4



C'était, à n'en pas douter, le lieu où elle était morte il y avait si longtemps.
Où on l'avait ramenée de force à la 'vie', sous une autre forme.

Comme paralysée par tous les souvenirs, bien plus anciens cette fois, elle resta longtemps sur place sans bouger, puis son corps se remit à bouger presque automatiquement. Elle chercha pendant de longues minutes quelque item, preuve, souvenir morbide de ce qui s'était passé ici durant la Seconde Guerre Mondiale - n'importe quoi qui aurait pu lui donner un semblant de piste sur son propre passé...

...jusqu'à ce que quelque chose lui insuffla de se cacher.
Il y avait du bruit. Quelqu'un n'était pas loin. Et elle était dans un état mental tel qu'elle ne ferait pas la différence entre allié ou ennemi...



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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 18:54


Au milieu de nulle part… J’aurais dû me douter que cela n’aurait pas été aussi facile, mais quand même, là on se serait cru dans un bon film de série B post-apocalyptique, avec réellement peu de budget pour les décors… Le vent charriait de la poussière et je remerciais – pour une fois – le HWI pour avoir prévu des lunettes de protection qui m’évitait de nombreux désagréments. La jeep était à l’arrêt, et moi j’étais adossé au capot noir qui prenait la poussière comme une trainée de sucre attire les fourmis. Un coup d’œil sur le petit appareil GPS entre mes doigts, un autre sur un petit papier à l’écriture griffonnée que je sortis de ma poche. Aucun doute. C’était bien là, et pourtant… Pourtant… Aucune trace de Yuria. L’idée d’avoir été roulé dans la farine me trottait dans la tête, mais je doutais fortement que le dénommé Guerrin ait décidé de me mentir. Cet idiot aurait tout fait pour sauver sa peau, sans compter qu’il m’aurait toujours été possible de lui remettre le grappin dessus, enfin, de ce qu’il en croyait… Et puis son regard en disait long sur sa volonté à rester en vie, quitte à mettre en péril ses intérêts. Après tout, à quoi bon accumuler de l’argent si c’est pour ne pas pouvoir le dépenser ensuite ? Quel beau raisonnement, très utile. Enfin… Pour moi, cela va sans dire. Je me souriais à moi-même quelques instants, repensant à ce qu’il s’était passé à Rouen. Tout s’était déroulé rapidement, et on pouvait probablement dire que j’avais quelque peu… dérapé. Mais l’essentiel, c’était que j’avais réussi à mettre la main sur l’endroit où devait se trouver Yuria. Malheureusement, j’avais l’impression d’avoir perdu le Lien avec elle, sans savoir comment cela pouvait être seulement possible, et, surtout, je n’avais aucune putain d’idée où la chercher désormais. Il restait à espérer qu’elle n’était pas trop loin.

Suivre la journaliste n’avait pas été compliqué, elle avait l’air ailleurs… absente. Que mijotait-elle ? Je savais qu’elle ne voulait pas que je la suive, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas la laisser seule, plus maintenant. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant d’arriver devant le Mamono’s Rhapsody. L’établissement ne donnait pas spécialement envie, mais je n’étais pas venu pour boire un verre, de toute façon. Puis, ce n’était peut-être pas l’heure non plus, tout simplement, et, c’était compréhensible, il n’y avait généralement rien de plus glauque que la devanture d’un night-club fermé, en pleine journée. Yuria y pénétra sans s’embarrasser d’autres formalités tandis que je restais légèrement en retrait. Je n’avais aucune idée de ce à quoi je pouvais m’attendre et je préférais autant éviter de faire tout capoter si elle avait une chance de s’occuper d’elle-même de ses affaires. Les minutes passèrent tandis que j’attendais, adossé contre un mur, dans une petite ruelle, avec une vue parfaite sur le club. Puis, tandis que j’avisais une petite vieille qui traversait devant moi, quelque chose me frappa. Elle… Elle avait disparu. Je ne sentais plus rien, pas sa présence. Mais depuis combien de temps ? Était-elle… ? Impossible, j’aurais probablement été frappé sur le coup, et j’aurais ressenti au moins une douleur, quelque chose, ou alors je me leurrais la face et j’allais crever au milieu de nulle part. Mais rien n’arriva. Cependant, une certitude s’était forgée dans mon esprit pendant ces quelques minutes : elle était en danger. Il ne m’en fallait pas plus pour traverser, franchir la centaine de mètres entre moi et l’entrée du night-club. La porte était fermée, bien entendu, mais cela ne m’empêcha pas de tambouriner comme un forcené à celle-ci jusqu’à ce qu’un petit malin vienne tenter de m’envoyer bouler en me gueulant, depuis l’autre côté, que ce n’était pas ouvert et que je devais aller me saouler la gueule ailleurs.

Profitant de ce contact, conscient que la porte était bien trop solide pour me contenter de la défoncer – sans avoir à aller chercher une voiture-bélier, j’entends – je tentais une approche beaucoup plus intéressante, de mon point de vue. Parier. Jouer sur les esprits faibles était ma spécialité. « Dis plutôt que t’as pas ce qu’il faut pour l’ouvrir. Je suis prêt à parier mille billets qu’on t’a juste mis là comme un con derrière une porte. » Ca ne manqua pas. Un petit cliquetis, puis un autre, jusqu’à ce que la porte ne finisse par s’ouvrir vers l’extérieur. L’air triomphant du garde rencontra ma droite, allant écraser sa tête contre l’intérieur de la porte. Celui-là aurait son compte, pour un petit moment. A l’intérieur… Un club. Plutôt chic, assez branché finalement. Mais personne. Je trouvais la porte « personnel seulement » avant de la défoncer d’un coup de pied bien senti, cette fois. Compte-tenu de mon entrée tonitruante, je mettais une main à l’intérieur de ma veste, sortant un de mes jeux de cartes. Si ces enfoirés avaient touchés à une seule mèche de ses cheveux, ils allaient déguster. En fait non, ils dégusteraient de toute façon. Je clouais les premiers arrivés de deux as bien fendus, l’un au milieu des deux yeux, l’autre en travers de la gorge. Ils étaient armés, lourdement apparemment, mieux valait ne laisser aucune chance à l’ennemi de croire qu’il en possédait une. Après avoir nettoyé le couloir, je gardais le dernier en vie, le tenant par la gorge, contre le mur. Son artère fémorale pissait le sang – et l’avait empêché de s’enfuir – mais il tiendrait encore le coup. « Où est-elle ? » Impérieux, imperturbable, trop calme pour ne pas inspirer la terreur. Il ne semblait pas comprendre. « Ton patron. » Il désigna une direction d’une main, avant que je ne le laisse choir, après lui avoir tordu le cou.

J’arrivais finalement à un bureau où, apparemment, jusqu’à mon interruption, on organisait une petite sauterie. « Je viens récupérer mon chèque pour le tour d’hier soir. Où est le patron ? » Quelques doigts surpris se tendirent, désignant la même personne. Bien. « Le premier qui bouge aura le droit à ma carte de visite. » Avais-je alors dit, en me dirigeant vers ma cible. Bien entendu, il en fallut un pour faire le malin. Au moins il eut l’occasion de me servir d’exemple, avec un joli roi de pique coincé dans la poitrine. J’attrapais finalement ma cible avant de la balancer sur un canapé non loin. « Où est Yuria ? » Le silence se fit dans la pièce, ce qui me laissa perplexe, un peu moins que le léger bruit qui vint alors à mes oreilles. Tournant la tête, j’aperçus une télé. Yuria… J’observais, surpris, ce que diffusait la vidéo, tous ces hommes… Leurs visages… Je tournais la tête dans l’assemblée et je vis rouge. Ce fut rapidement réglé, et, pour être honnête, ce n’était pas beau à voir, mais je me sentais mieux, un peu. Laissant le charnier en l’état, je me retournais vers le « patron ». « Maintenant que je sais ce que tu as fait d’elle. Tu vas me dire où elle se trouve, plus particulièrement si tu ne veux pas finir comme tous ces gens. » Il avait peur, très peur. Et ne manqua pas de lâcheté pour tout me dire, toutes ces combines, essayant de sauver sa peau en se dédouanant le plus possible, en rejetant la faute sur les cadavres encore chauds qui se trouvaient derrière moi. Il m’expliqua qu’il avait envoyé Yuria pour qu’elle soit livrée, m’indiqua les coordonnées en me précisant que c’était quelque part en Allemagne.

La suite n’avait pas été jolie jolie. Une fois certain que le dénommé Guerrin n’avait rien de mieux à m’offrir, je ne m’étais pas privé pour lui offrir un avant-goût de sa propre médecine. Néanmoins pressé, je me contentais de l’éventrer de bas en haut, en commençant par cet organe si précieux, avant de finir au niveau de son cœur. Il aurait tout le temps de se contempler avant de mourir. J’avais alors quitté le club, avant de m’arrêter pour contempler les coordonnées. Comment y aller ? Et surtout, comment faire au plus vite ? L’idée me vint, mais ne me fit pas plaisir. Le HWI. Ils avaient surement les moyens, mais comment les contacter ? Y retourner me sembler impossible. Je décidais donc de filer à l’appartement où je trouverais bien quelque chose. Rien sur le téléphone fixe… Réfléchis Aaron, réfléchis. Je faillis me rabattre sur l’option Samaël – il devait bien y avoir une fonction « rappel » sur ces machins-là – mais si elle n’avait pas un numéro chez elle, elle devait bien en avoir un au Daily. Sortant de l’appartement comme un fou, je déboulais dans les locaux du journal avant de me calmer, demandant si je pouvais voir le bureau de Yuria, étant un ami logeant chez elle, je devais récupérer quelque chose pour elle. Une fois au bureau, je trouvais finalement ce que je voulais. Un coup de fil, rapide, pour les mettre dans le bain, juste ce qu’il faut, que j’ai besoin de quoi aller en Allemagne, que Yuria est en danger et que je compte aller la chercher. On me passe quelqu’un et quelques minutes plus tard, un jet à prendre à l’aéroport de Rouen quinze minutes plus tard. Je raccroche, un peu surpris, mais je ne traine pas, saute dans le premier taxi, et finit par arriver devant le hangar où m’attendait l’avion.

Et c’est ainsi que j’ai déboulé ainsi, après quelques heures de vol, une location de jeep à l’aéroport et quelques heures de route. Le HWI avait également prévu une tenue de « rechange », me permettant d’abandonner le costume pour quelque chose de plus pratique, avec une paire de rangers, un jean un peu délavé, une chemise couleur lin et un long manteau de cuir probablement déjà utilisé mais qui ferait parfaitement, sans oublier la paire de lunettes que je portais sur le nez. Et je me trouvais là, au milieu de nulle part, avec l’espoir de retrouver une… ma journaliste. Il restait à espérer qu’elle n’était pas trop loin. Balançant le GPS sur le siège passager et remettant le bout de papier dans ma poche, je remontais dans le véhicule, redémarrait le moteur et me remit en marche. Ce n’était pas en attendant ici éternellement que je finirais par la trouver. Yuria… Bon sang… Où étais-tu ?


Dernière édition par Aaron le Ven 7 Aoû 2015 - 12:27, édité 1 fois
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Lex Rawling

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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 21:53

*Les pleurs des enfants, les larmes des parents … les cadavres entassés tels des feuilles au fond d’un champ … Cette guerre était vraiment affreuse. Affreusement drôle. Commandant, tel était le grade que lui donna le Fuhrer avant la guerre. Commandant scientifique et « médecin de la race supérieure » pendant celle-ci. Lui, Alex Urzvitch. Nom de scène ridicule qui avait néanmoins marché pour persuader le moustachu qui dirigeait ce pays de le joindre dans son armée. Ça et la promesse de rejoindre un paradis grace à la puissance que pourrait lui donner un petit groupe de religieux qui avait découvert la vérité. Mais bien entendu, cela devait rester un secret et le Fuhrer le savait.
 
Cet homme était cependant intelligent, Lex ne pouvait pas le nier. Lors de la présentation du contrat, il demanda à ce que les travaux effectués par le scientifique lui soient présenté. Forcement, pour avoir le droit de perfectionner les futures armées de Gaïa en utilisant la couverture de ce régime totalitaire, il n’allait pas faire la fine bouche et il accepta. Il demanda juste une chose de son coté, le droit de porter le masque, ne souhaitant pas l’afficher devant les troupes.
 
Les bras croisés dans le dos, le commandant marchait lentement, écoutant certains hurlements, des peines qu’il fixait sans réellement en prendre attention. Il était concentré, un projet lui tenait réellement à cœur, un projet qu’il pourrait même utiliser pour prendre la place de l’Etranger. Le spécimen 809. Une femme. Rien de mieux qu’une faible créature, une créature parfaite pour la nature des expériences. Un homme perdait si vite sa dignité, il en fallait plus pour faire chanter une créature du sexe opposé.
 
Un adolescant de ce peuple que les Nazis aimait tant maltraiter avait réussi à s’enfuir de sa cellule et, dans un acte de folie, essaya de planter un couteau dans notre bon et loyal docteur. Il était si lent et si déterminé à la fois, il eut le temps de prendre son arme et de tirer une balle pile dans le ventre de ce déchet. Alors que le gamin tombait au sol, la demarche de notre scientifique ne se fit pas plus lente et il prit bien le temps d’écraser la tête de cet homme, s’assurant que sa cervelle se trouvait bien à ses pieds d’un leger coup d’œil.
 
Deux gardes l’attendaient devant une salle, se mettant au garde à vous devant son passage et saluant le scientifique du salue Nazi par la suite. Quel geste ridicule … Il leur répondit et il entra.
 
« Commandant Urzvitch ! 809 est prête ! »
« Bien … Commençons, le Fuhrer a hâte de connaitre nos futurs résultats. »*
 
Une des nombreuses pensées qui traversa l’esprit de Lex Rawling depuis qu’il était ici, dans les ruines de ce laboratoire. Il en avait apprit des choses ici : un lieu hanté par le malheur des gens qui y furent torturés, dépecés pour le compte de l’armée Nazis. Fort heureusement qu’aucun des plans de constructions de ses choses immondes avaient été conservés … N’est ce pas ?
 
Il allait rentrer à Gaïa après cette mission concernant un jeune scientifique quand un vieux contact lui envoya un message. 809 est là ! Ces trois mots eurent un déclic dans l’esprit du scientifique, elle a été réellement retrouvée ? Il pensait l’avoir perdue à jamais ! Il était très heureux de cette découverte et il força le pilote à l’emmener dans son ancien laboratoire.
 
Qui aurait cru néanmoins que la vampire artificielle aurait survécu seule … Une de ses meilleurs créations qui avait, néanmoins, quelque chose qui lui appartenait, une chose qui expliquait sa venue ici même. Mais pour jouer avec les peurs de cette vampire, la pousser à commettre les fautes qui faciliteront sa capture … Il va devoir reporter le masque d’Alex Urzvitch.
 
Un masque de cuir, la tenue nettoyée portant encore tous les symboles de l’ancien régime d’un passé si lointain et, pourtant, si proche. L’emblème de l’aigle impériale et de ce symbole si célèbre dans les pays occidentaux. Il s’avança et il arriva dans cette grande pièce qu’était la salle où tout s’était déroulé.
 
Il avait entendu du bruit, un bruit qui prouvait qu’une personne était là. Cette odeur … Il aimait tant cette odeur de perfection qui se dégageait d’elle. Il marcha lentement, les bras croisés et des bon shoot de flots des âmes au cas où elle ne se laisserait pas faire. Puis, il commença à chantonner une chanson qui lui rappellera certainement de douloureux souvenirs. Une chanson qu’on lui passait en boucle pour la détruire psychologiquement.
 
“Come little children
I’ll take thee away
Into a land of enchantment
Come little children
The time’s come to play
Here in my garden of shadows”
 
Il marcha lentement, cherchant à repérer le moindre fait et geste de la créature créée par ses soins. Il laissa un petit rire amusé, aimant cette situation de chasseurs traquant son gibier.
 
« Tu aimais tellement cette chanson … On t’a même surprise à la fredonner … Quel perfection … Et je fus attristé de ta fuite … On a cru à ta mort. J’en ai pleuré tu sais ! Après tout, tu as quelque chose en toi que je désire plus que tout au monde … »
 
Il resta debout, son masque se tourna vers un vestige du passé. Une table d’opération rouillée par le temps et dont la végétation en avait fait un lieu idéal pour la pouce de ronces.
 

« Je sais que tu es là … Viens donc voir ton papa ma petite poupée … »


[HRP : pour vous donner une idée de la tenue : Alex_Urzvitch ]
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Yuria Shinin

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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 22:37

[Chanson : https://www.youtube.com/watch?v=MOG7BexjPjM]




Masque de cuir, odeur de mort.
Tout en noir.
Folie palpable. Qui approchait ses griffes d'elle.

La jeune femme frémit en entendant la fameuse chanson...


“Come little children
I’ll take thee away
Into a land of enchantment
Come little children
The time’s come to play
Here in my garden of shadows”


Son 'Créateur'. Celui qui avait ordonné qu'on la torture jour et nuit jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et une fois sûr qu'elle était suffisamment résistante (même si morte), qui l'avait changée en ça.

Yuria reprit ses esprits soudainement. La chanson, sans doute.
Elle l'avait chantée, oui. Tellement de fois.
C'était une manoeuvre d'intimidation, de rappel de conditionnement et de lobotomisation (encore que le connaissant, il aurait parfaitement pu tenter la lobotomisation à proprement parler - mais il avait besoin de ses organes encore fonctionnels), pour asseoir sa domination sur les gens qu'il torturait, la crainte.

Réfléchis bon sang, réfléchis..., s'ordonna-t-elle. Il ne doit pas remettre la main sur toi.

Si ce projet était si important pour lui, assez pour qu'il se déplace lui-même et revienne en ces lieux, il ne devait absolument pas la capturer.
La jeune femme garda son sang-froid tant bien que mal, mais la chanson, si elle l'avait ramenée à la réalité, l'avait également bien déstabilisée.


« Tu aimais tellement cette chanson … On t’a même surprise à la fredonner … Quel perfection … Et je fus attristé de ta fuite … On a cru à ta mort. J’en ai pleuré tu sais ! Après tout, tu as quelque chose en toi que je désire plus que tout au monde … »

Elle frémit et ferma les yeux, tentant de garder son calme.
Dissimulée là où elle l'était, elle avait une chance de tourner les évènements en sa faveur.
Elle avait été créée pour combattre, pas pour trembler.


« Je sais que tu es là … Viens donc voir ton papa ma petite poupée … »

Une protégée des dieux, voilà ce qu'elle était également.
Et par ces retrouvailles tout sauf chaleureuses, ce croisement de passés, c'était de nouveau une lutte de pouvoir entre les Okii Kôjin et les Anciens Dieux.

* Samael, bon sang... tu m'as bien envoyé quelque chose pour m'aider, non ? *

Et là, l'illumination. Le bout de métal. Son 'armure'.
Elle toucha du doigt l'une des protections sur son avant-bras, et commença à former un nouvel item. Quelque chose qui l'empêcherait de l'entendre, et de succomber au passé et à ses vieux démons.
C'était fini, tout ça.
De nouveau, un mini micro-casque se forma sur le côté droit de son visage. Le reste n'était qu'une question de connexion.
Elle savait qu'elle en avait les capacités.
Et que ce qu'elle aimait plus que tout au monde, maintenant, la préserverait.

L'avant-dernier concert des 'Onigami Mirrors' se mit à jouer dans l'appareil.
Autant pour l'actualité des pistes. Mais certaines chansons étaient les bonnes. Et ces chansons lui procuraient plus de pouvoir et l'hypnotisaient bien plus que n'importe quelle comptine macabre venue du passé.

* Whoever this becomes watch carefully, don’t make her cry
I don’t have anything else to give up
That person doesn’t know me, the pain in my heart
Tick tock tick tock everything will disappear *


'Voodoo Doll'.
Elle les entendait jusqu'aux tréfonds de son âme.
Elle pouvait les voir. Presque les toucher.
Ils étaient là avec elle. Ils étaient sa force.

Sans réaliser ce qu'elle faisait, retournant dans un état semi-conscient - mais bénéfique celui-là - la jeune femme toucha le métal rouillé des gonds de la porte à côté de laquelle elle s'était dissimulée - créant soudainement deux lames d'un mètre environ qui remplacèrent ses mains, rouillées, totalement nocives mais à la fois légère et résistantes. Sur ses avant-bras, de petites lames rouillées apparurent également, jusqu'à recouvrir presque intégralement le corps de Yuria.
Ses yeux reprirent leur aspect et teinte vampiriques.

Ainsi c'était cela, le premier pouvoir du vampire artificiel. Etre capable de manipuler et de transformer tout métal, quel qu'il soit... logique, sachant dans quelles conditions et à quelle époque elle avait été créée.

Elle se releva, l'air glacial, et sauta en bas de l'escalier, faisant face à celui qui lui avait offert la mort, et une nouvelle vie.
La seule différence était qu'elle sentait le pouvoir affluer en elle, et que même s'il se croyait chasseur, elle ne comptait pas se laisser faire et c'était bien elle qui pourrait l'emporter cette fois...



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Lex Rawling

Drogué

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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2015 - 23:52

Il écouta le moindre bruit, observant le moindre mouvement dans cette pièce. Elle était là, mais il voulait qu’elle vienne d’elle-même. Il était temps de lui rappeler de bons souvenirs, enfin, de belles choses comme à l’époque.
 
« Tu aimais ma présence quand je me trouvais à tes cotés … Même lors de ce court repos pendant lequel, nous te préparions à ta future vie … Dés que j’étais à tes cotés, tu me sourirais … Tu m’invitais à venir prés de toi … Tu m’as rendu infidèle, tu t’en souviens … Et, dans un sens, ta résurrection m’a coûté celle de ma femme … Pourquoi t’ais je donné une partie de son cerveau … Erreur de jeunesse … »
 
Il marchait lentement, continuant ses paroles et eut le réflexe de poser son regard vers le haut de l’escalier où il l’a vit sauter pour lui faire face. Elle n’avait pas changé, peut être la coupe, elle n’avait pas beaucoup de cheveux après l’opération. Il l’observa en silence, son aura faisant le reste. Un casque l’empêchait d’écouter ses paroles, petite joueuse.
 
« Ce n’est pas bien de ne pas écouter son père … Fille indigne ! »
 
Il décroisa ses bras, montrant ainsi son instrument de tortures avec lequel il allait jouer sur la vampire. Il était temps de lui rappeler qui était le maître et qui était le chien. D’un geste rapide, il l’a saisit par le cou, l’étouffant et la laissant jouer avec ses deux pathétique griffes en acier. En soixante dix ans, il avait d’autre peur que le tétanos. Serrant sa poigne, il la suréleva légèrement, l’observant ainsi. D’un geste rapide avec son autre main, il fractura le casque qu’elle avait sur ses oreilles, il était temps qu’elle puisse de nouveau l’entendre.
 
« Si je me souviens bien, tu as une meilleure résistance à ce genre de douleurs qu’une humaine normale. Cette réussite aura coûté la vie de dix petites filles … Tu te rends compte ? »
 
Il saisit une de ses extensions avec son autre main, qu’elle puisse arrêter de gigoter dans tous les sens pendant qu’il parle.
 
« Et tu n’es toujours pas capable après toutes ses années de réaliser de belles armes avec ton corps ? J’aurai du te faire moins jolie mais bon, le führer l’avait demandé ainsi à l’époque … Oh … J’ai une idée ! Et si je te rappelais un souvenir des plus joyeux. Je suis sur que ça t’avait manqué ! »
 
Et il la lâcha, la laissant tomber sur le sol. D’un coup de pied, il s’assura que la vampirette de pacotille soit à ses pieds, ne tentant rien. Il était temps de lui faire une petite piqûre.
 
« Je suis sur que cette substance t’avait manqué … Allons, ne soit pas timide, tu as connu bien plus gros en toi »
 

Son gant se rapprochait dangereusement de la jeune femme, elle était à portée et, pourtant, il eut comme un frisson, un spasme qui pourrait le distraire assez longtemps pour donner à la vampire une occasion de fuir. 
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Yuria Shinin

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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeVen 7 Aoû 2015 - 4:45




Ce monstre avait une force effrayante.
Le Flot. C'était ce foutu putain de Flot qui amplifiait ses capacités.
Cette crevure devrait être morte de toute façon... il était sans aucun doute encore en vie grâce à ce poison aussi.

Avant qu'elle n'ait pu réagir, il la saisit par le cou, la soulevant du sol, et cassa son micro-casque...
...même si elle lisait sur ses lèvres auparavant, bien que toujours dans un état second, à présent elle pouvait l'entendre. Il ne se doutait pas que cela jouerait contre lui. Sans compter qu'elle avait réussi à se conditionner, et que rien ne pourrait la sortir de cet état. Sauf... la mort.

Mais tout était calculé, même ces pitoyables armes.
Hors de question pourtant, de se servir de ce métal si précieux que son mentor lui avait envoyé. Trop dangereux. Et de toute façon, ce n'était pas possible - sauf, encore une fois, s'il la tuait.


« Si je me souviens bien, tu as une meilleure résistance à ce genre de douleurs qu’une humaine normale. Cette réussite aura coûté la vie de dix petites filles … Tu te rends compte ? »

Il l'immobilisa.

« Et tu n’es toujours pas capable après toutes ses années de réaliser de belles armes avec ton corps ? J’aurai du te faire moins jolie mais bon, le führer l’avait demandé ainsi à l’époque … Oh … J’ai une idée ! Et si je te rappelais un souvenir des plus joyeux. Je suis sur que ça t’avait manqué ! »

Il la sous-estimait vraiment. Un comble, alors que c'était lui qui l'avait créée.
Elle ne dit rien, même après être tombée au sol et avoir été frappée de son pied répugnant.


« Je suis sur que cette substance t’avait manqué … Allons, ne soit pas timide, tu as connu bien plus gros en toi »

Le gant se rapprochait, mais elle ne broncha pas. Et soudain...
...oh oui, elle le perçut parfaitement, ce frisson étrange qui le parcourut.

Son sang de prédateur ne fit qu'un tour, et finalement relâcha une partie du potentiel caché qu'elle possédait. Elle se jeta sur lui, non sous sa forme matérielle, mais sous une forme de brume de Ténèbres - traversant littéralement le corps du scientifique.
Ténèbres, nécrose. Tout se propagea en lui, et peu importait à la jeune femme de savoir si cela avait marché ou non (quoique, vu la façon dont il commençait à tressaillir...) - ce n'était pas son but.

Une fois passée de l'autre côté, elle reprit son apparence solide et les 'pitoyables' lames qu'elle portait se changèrent en immenses lames de métal pur, qu'elle croisa et planta dans le corps de Lex après l'avoir poussé d'un puissant coup de pied dans le dos.
Il y avait une sorte de mécanisme métallique au sol. Yuria laissa les deux lames profondément plantées dans la chair répugnante de ce monstre, et les fusionna avec cette pièce au sol - bloquant ainsi le corps entier de ce malade ventre et face contre terre, l'immobilisant complètement.
C'était ça, son but.

Mais elle sentait qu'elle n'avait pas encore découvert ni déployé tout son potentiel.

Bondissant rapidement de nouveau vers les escaliers d'où elle était sortie, elle saisit vivement le coffre qu'elle avait repéré dans la petite salle adjacente et courut en-dehors du hangar du plus vite qu'elle put.

Couverte de sang et de blessures (surtout la marque de la main de ce dingue autour de son cou), elle parvint à atteindre le village le plus proche - Feldheim, un village de 125 habitants, et allait contacter le HWI lorsqu'elle vit une jeep au loin.
Puis entendit le vrombissement typique et assourdissant d'un hélicoptère.
Elle ressortit du village, se doutant qu'ils auraient besoin de place pour atterrir - et surtout, reconnaissant l'un des appareils du HWI.


"Yuria Shinin, vous êtes arrêtée pour les meurtres de plusieurs civils perpétrés par votre Avatar. Vous serez jugée après-demain, aux premières heures. Tous vos droits vous sont pour le moment retirés, selon le contrat que vous avez accepté."

Ce fut tout ce qu'elle entendit avant qu'elle soit mise à genoux de force, les bras dans le dos et rapidement menottée.
Le petit coffre faillit rester sur place (jeté dans l'agitation), mais elle vit quelqu'un le prendre. Dieu merci. Elle se battrait pour le récupérer, de toute façon. Peu importait qui l'avait réellement pris.

Au final, il semblait que le 'destin' se moquait encore d'elle... mais qu'importait. Pour le moment, ils allaient la ramener en sécurité (même si c'était pour finir jugée), et elle estima que c'était le bon moment pour elle de finalement perdre conscience.







[SUJET TERMINE, SUITE ICI pour Yuria]



Dernière édition par Yuria Shinin le Ven 7 Aoû 2015 - 15:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue   [PV Lex & Aaron] Le passé est un prologue Icon_minitimeVen 7 Aoû 2015 - 13:30


Impossible de mettre la main sur elle, et pourtant j’avais essayé de battre le plus de terrain possible. Mais il fallait se rendre à l’évidence, l’endroit était tellement vaste et – presque – désert, que c’était comme tenter de retrouver une petite aiguille dans une botte de foin. J’avais tourné en rond pendant des heures, cherché de possibles traces, mais le vent avait très certainement déjà balayé les indices avant que je n’arrive. Et même si le jet privé du HWI m’avait fait gagné du temps, je n’avais aucune idée du temps qui s’était écoulé entre son arrivée et la mienne. Était-elle seulement encore dans les environs ? L’idée qu’elle puisse avoir été emmenée ailleurs, cet endroit ne servant que de zone de transit, commençait à faire son petit bout de chemin dans ma tête et, malheureusement, je n’avais rien à y opposer. Cependant, cela ne m’arrêterait pas. S’il fallait retourner ciel et terre pour mettre la main sur elle, c’était une chose que j’étais prête à faire. Après tout, ma vie était liée à la sienne, avant toute chose, et puis… Et puis mieux valait que je pense à autre chose, plutôt que de me laisser emporter par des sentiments qui n’avaient pas leur place en ce moment. Pourquoi y était-elle retournée seule aussi ? Imbécile. Je savais que j’aurais dû m’insurger, me rebeller, la contraindre, l’obliger à me laisser l’y accompagner. Il ne me restait plus qu’à essayer de réparer cette erreur, mais comment faire si je n’étais pas en mesure de savoir où elle se trouvait ? Sans compter ce Lien, qui, pour une fois, ne fonctionnait pas du tout… Comment était-ce possible ? Intervention ? Les scientifiques du HWI pensaient l’opération suffisamment irréversible… Autre chose alors ? Bah… Ce n’était pas comme si j’avais les connaissances théoriques pour répondre à cette question, ou qu’y répondre ferait avancer le schmilblick.

Après plusieurs heures, je trouvais un petit village et décidais d’y faire une pause, pour refaire le plein, et ainsi éviter la pénible panne sèche, mais également pour essayer de voir s’il n’y avait pas moyen de dégotter des informations. Avec un peu de chance, Yuria elle-même, ou ses ravisseurs, étaient peut-être passés dans le coin et l’un des villageois avait peut-être vu quelque chose. Malheureusement, si trouver de l’essence ne fut pas un chemin de croix, les villageois ne semblaient avoir aucune idée de ce dont je voulais parler et, pour eux, les choses avaient été aussi normales que d’habitude. Hey merde… Peu convaincu par le reste des options qu’il me restait, j’acceptais le repas que l’une des familles me proposa avant de me poser contre la porte de la jeep, réfléchissant encore, malgré tout. Le repas n’était pas très élaboré, mais il était chaud et nourrissant, même si, pour être honnête, j’aurais eu besoin d’une bonne dose d’un autre type d’énergie. Posant l’assiette métallique, tout droit sortie d’un paquetage militaire, sur le capot de la jeep, je reprenais le GPS et la carte. Il n’y avait rien dans ce coin, rien qui ne pourrait me servir, ni m’aider à me donner une direction, une zone vers où aller. Les yeux sur la carte, il me fallut du temps pour réaliser l’animation dont le village semblait s’être épris. M’autorisant à regarder dans le direction des bruits, mon cœur s’arrêta une seconde. Elle était loin, mais cette crinière rousse… Ca ne pouvait être qu’elle, sinon qui ? Je balançais mes affaires dans la jeep, abandonnant l’assiette sur le capot dans mon empressement, mais alors que je grimpais dans le véhicule, je levais la tête en entendant également le bruit assourdissant d’un hélicoptère qui me survola dans la direction de la journaliste. Elle fit alors demi-tour, sortant du village, probablement pour se diriger vers l’hélicoptère.

Sans demander mon reste, je tournais la clef de contact et mettais un grand coup d’accélérateur, faisant vrombir le moteur et démarrant en trombe, renversant le reste de mon repas par terre. Je traversais le village à tout allure, observant l’hélicoptère atterrir et Yuria – car c’était bien elle – attendre non loin, les cheveux virevoltant sous le vent généré par les pales de l’appareil. Presque arrivé à sa hauteur, je braquais et freinais brutalement avant de sortir, au moment même où des brutes la mettait à genoux et lui passaient les menottes. « Qu’est-ce que vous faites ? » Je me dirigeais vers eux quand un autre m’intercepta, me montra un badge, apparemment du HWI, me demandant de ne pas interférer, ni d’aggraver mon cas, et donc « le sien ». Je ne comprenais pas. « Veuillez nous suivre également, nous allons vous rapatrier en France. » Je n’eus pas spécialement le temps de protester qu’il me conduisait déjà – sans menottes – vers l’hélicoptère où je rejoignis Yuria, désormais inconsciente, non sans avoir ramassé un petit coffre qui se trouvait non loin d'elle quelques instants plus tôt, conscient que c'était probablement à elle. Je passais une main derrière elle, posant sa tête contre mon épaule, tandis que je la tenais contre moi. Qu’est-ce que ses imbéciles avaient fait ? Arrivés à l’aéroport, elle fut enfermée à l’arrière de l’avion et à notre retour en France, elle fut débarquée sans que je puisse y faire quoi que ce soit, ayant reçu l’ordre de retourner à l’appartement. Aucun de ses imbéciles n’avait voulu répondre à mes questions. J’avais eu l’envie folle de les tuer, tous autant qu’ils étaient, mais je ne pouvais pas faire ça. Je la regardais alors quitter le tarmac, toujours inconsciente, enfermée à l’arrière d’un véhicule sécurisé. Un taxi m’attendait et, de dépit, je retournais chez Yuria, conscient de ma propre inutilité. Et, bon sang, que s’était-il passé là-bas ?
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